750 grammes
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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 17:09
Gâteau aux fruits (poires ou pommes)

 

C'est le moment des poires alors autant en profiter pour se faire un bon petit gâteau aux poires

 

Pour un moule diamètre 22 cms :                         Température 150°                                                                                                                                                           (chaleur tournante)                                                                             Cuisson : 1 heure

Ingrédients :

 

- 75 gr de beurre,
- 1 pincée de sel,
- 110 gr de sucre,
- 1 sachet de sucre vanillé,
- 3 œufs,
- 150 gr de farine + 50 gr de maïzena,
- 2 c à c rases de levure chimique,
- 2 poires ou pommes,
- un peu de sucre en grains (facultatif).



Méthode :

 

- beurrer et fariner un moule de diamètre 22,

- mettre le beurre à température ambiante une heure avant de confectionner le gâteau afin qu’il ramollisse,
- ajouter le sel, le sucre et sucre vanillé et mélanger,
- lorsque que vous aurez obtenu un mélange bien crémeux et blanc y ajouter les œufs entier un par un et bien mélanger entre l’ajout de chaque œuf,
- ajouter ensuite farine, maïzena et levure (les 3 mélangées), et, battre un peu.
- verser la pâte dans le moule,
- poser dessus des gros morceaux de poires ou pommes,

- mettre du sucre en grain (facultatif). 
- enfourner à 150° pour 1 heure.

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9 décembre 2017 6 09 /12 /décembre /2017 15:22

Bonjour à tous, 

Cela fait bien longtemps que je n'ai posté d'article que ce soit sur le blog cuisine ou lecture. 

Aujourd'hui je souhaitais juste dire à mes abonnés,  que je vais peut être m'y remettre. J'ai traversé comme beaucoup des difficultés personnelles ces dernières années. 

Cette année ma santé n'a  pas été épargnée non plus,   j'ai traversé un cancer et j'ai repris une vie normale ou presque,  car cette épreuve est un vrai cataclysme dans une vie,  et,  un traumatisme post cancer qu'il faut affronter et dépasser. 

Heureusement que je m'étais mise sérieusement à la course à pied depuis 3 ans, cela m'a beaucoup aidé pendant  cette épreuve  et m'aide encore. Je suis en vie et c'est le principal,  la vie est quelque chose de précieux, je ferai peut être un article la dessus dans le but d'expliquer le ressenti pendant la maladie et après la maladie,  passé les soins le combat perdure et c'est cela qui est difficile à comprendre pour la plupart des personnes que je croise tous les jours. 

Cette petite lettre d'information pour vous mes abonnés avec des pensées particulières aux personnes que je connais personnellement  (Éric qui a vécu la maladie de sa femme partie malheureusement,  Catherine mon ancienne collègue,  Reynald mon neveu et ceux que j'oublie).

J'espère que vous allez bien,  bon week end à tous.

Christine.

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 15:22

J'ai créé un blog lecture qui sera consacré uniquement aux livres que je lis, afin de  consacré celui ci uniquement aux recettes de cuisine. Pour les personnes qui me suivent, et, qui ont déjà découvert quelques unes de mes lectures, vous pourrez ainsi choisir de vous abonner aux articles si vous le souhaitez. Je vous mets le lien de mon dernier article créé aujourd'hui : un roman policier qui se passe à Dechy.

http://les-lectures-de-christine.over-blog.com/

 

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:29

Voici ma recette du gratin de courgettes que j'ai trouvée sur le site de marmiton sous le nom de "Tian de courgettes" et que j'ai légèrement modifiée. Je ne suis pas déçue c'est trés bon, les courgettes ne sont pas détrempées grâce au riz. A refaire.

Gratin de courgettes

Ingrédients :

- 4 courgettes moyennes,

- 1 c à s d'huile d'olives,

- 120 gr de riz,

- 3 gousses d'ail haché,

- 2 oeufs,

- du gruyère râpé,

- 20 cl de crème liquide,

- basilic,

- sel, poivre.

 

Il vous faut :

- Peler et couper les courgettes en rondelles (pour ma part je retire aussi les graines),

- Les faire revenir dans l'huile jusqu'à ce qu'elles légèrement tendres,

- Ajouter le riz cru et l'ail,

- Mélanger, saler, poivrer et cuire à feu doux et à couvert 20 mn, jusqu'à ce que le riz soit cuit et qu'il ait absorbé le jus des courgettes. Retirer du feu.

- Dans un bol, battre les oeufs avec la crème, le gruyère et le basilic,

- Verser sur les courgettes et mélanger,

- Verser dans un plat à gratin beurré et cuire 30 minutes à 200 °

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 14:00

Voici le premier roman de Maxence Van der Meersch, né dans le Nord à Roubaix, il a écrit près de 20 romans. La maison dans la dune publié en 1932 eut un succès immédiat. Vous trouverez ci-dessous le résumé  et un lien très intéressant où vous pourrez y télécharger gratuitement le livre complet ou le lire directement.

 

Résumé

Dans l'atmosphère brumeuse et glacée du Nord, douaniers et contrebandiers s'affrontent...

Les hommes et leurs chiens se livrent des combats souvent mortels.
Une maison isolée dans la dune... C'est là que Sylvain rencontrera Pascaline. La jeune fille saura-t-elle détourner le contrebandier de ses coupables expéditions ?

Violent, direct, vrai, profondément humain, la Maison dans la dune, premier de Maxen Van der Meersch, eut un succès immédiat qui ne s'est jamais démenti depuis.
 

Vous voulez lire le livre directement cliquez ici :

http://beq.ebooksgratuits.com/classiques/Van_der_Meersch_La_maison_dans_la_dune.pdf

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 17:30

Voici un bon thriller, récent, puisqu'il est de 2012. On est tout de suite happé dans l'histoire, le suspens y est constant, beaucoup de rebondissements. J'ai adoré ! Vous y trouverez plus bas un lien qui vous permettra de lire complètement le premier chapitre, de quoi vous mettre l'eau à la bouche !

 

 

Résumé

 

Depuis le meurtre tragique de son père, Julia Farentino s'est juré de veiller sur sa jeune demi-soeur, Shaylee, qui après ce drame a plongé dans une spirale de violence. Et même l'admission de Shaylee à Blue Rock Academy, un pensionnat pour adolescents difficiles dans l'Oregon, et loin de la rassurer. Car les méthodes d'éducation de Blue Rock sont controversée et des bruits alarmants courent sur la disparition mystérieuse d'une des internes. Une rumeur d'autant plus inquiétante que, très vite, Julia reçoit un appel à l'aide de Shaylee, paniquée et convaincue d'être en danger. Pour en avoir le coeur net, Julia se fait engager comme enseignante dans l'établissement. 

Or, à peine est-elle arrivée qu'elle apprend qu'une élève a été retrvouvée morte. Désormais, il n'y a plus de doute : une menace plane sur Blue Rock et personne, derrière les hauts murs de la vénérable institution, ne semble vouloir l'affronter. Personne, excepté Cooper Trent, un professeur en qui Julia trouve un allié précieux et inattendu - tandis que l'enquête de police piétine. Avec lui, elle espère faire la lumière sur les sinistres évènements qui bouleversent le pensionnat. C'est alors qu'une violente tempête de neige se lève, les isolant totalement du reste du monde...

 

Le premier chapitre c'est ici  http://img839.imageshack.us/img839/4729/cequecachentlesmurs.jpg

N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé

 

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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 16:53
L'empreinte du dieu de Maxence Van der Meersch

Maxence Van der Meersch (né à Roubaix en 1907) a reçu le prix Goncourt en 1936 pour ce très beau roman. L'histoire tragique d'une timide paysanne. J'ai dévoré ce livre de 343 pages que j'ai emprunté à notre médiathèque communale. Vous y trouverez le résumé, un extrait pour vous donnez l'envie de le lire.

 

Résumé du livre

 

Lauréat du Prix Goncourt pour cet ouvrage émouvant, Maxence Van der Meersch conte l'histoire tragique de Karelina, timide paysanne au joli visage. Mariée de force à un colosse brutal, elle doit subir une vie faite d'expédients et les humiliations de son mari. Quand son bourreau est mis sous les verrous, elle s'enfuit. Elle trouve refuge chez son oncle Domitien, écrivain célèbre, dont l'épouse, Wilfrida, reçoit avec joie la jeune femme, qu'elle considère bientôt comme sa propre fille. Les deux femmes ignorent alors qu'elles viennent de sceller leurs destins...

 

Extrait Chapitre 1 " En terre familière "

La voiture avait traversé le village et suivait un étroit pavé montant. On laissait derrière soi la Lys, rivière traînante. On allait lentement vers une ligne de hauteurs continues, que jalonnaient des files de peupliers et des moulins à vent, sur le ciel gris de novembre. L'auto, un fort cabriolet huit cylindres, couleur havane, laminait sous ses larges pneus les flaques de boue, en jaillissements sales. Et Domitien Van Bergen, au volant, évitait tant bien que mal les caniveaux et les fondrières, sur l'étroite chaussée, défoncée en cette saison par les derniers charrois de betteraves. Une bise cinglante et dure enveloppait la voiture et sifflait dans les arbres nus du chemin.

On arriva devant une masure séparée de la route par un fossé. Un grand moulin, derrière, tournait.

" Voici la maison, Domitien " dit Wilfrida Van Bergen.

Van Bergen arrêta la voiture et descendit.

Planté sur une butte, le moulin, un moulin vétuste, tout en planches et en ardoises, levait et abaissait ses longs bras dégingandés et grêles, en un geste de sempiternelle lamentation. Sur sa tête, un ciel de Toussaint, lourd de nuées. A ses pieds, la maison. C'était une petite maison des champs, basse, en briques rouges, soulignée d'un large soubassement goudronné, et coiffée d'un feutrage épais de chaume décoloré, où les herbes poussaient. Volets clos, porte close, terrée parmi les ronces, elle dispersait dans la bise un fil de fumée sale ; et sur elle tournaient avec lenteur les grandes ailes sifflantes, parmi la tristesse et la nudité d'un rude automne.

Van Bergen regardait la masure. Il hésitait. Il revint vers l'automobile.

" Tu crois que ce sont toujours eux, Wilfrida ? demanda-t-il .

Rien n'est changé, du moins ", dit sa femme.

Elle descendit à son tour, frêle et pâle, frileuse dans un lourd manteau de voyage en drap anglais. Elle contempla la maison.

" Sait-on jamais, pourtant !... Si longtemps...

- Allons ! dit VAn Bergen, je vais toujours frapper. "

Il franchit la dalle de pierre qui servait le pont au-dessus du fossé,  traversa un jardinet hérissé d'herbes sauvages et frappa à la porte.

Longtemps aprés un verrou fut tiré. Tout le battant supérieur de la porte s'entrouvit. Une fille parut, de dix-sept ou dix-huit ans, le regard bleu, le nez court, les cheveux blonds ébouriffés, l'air volontaire et sauvage. Elle examinait l'homme.

" Dites-moi, mademoiselle, demanda Van Bergen, qui hésitait à la reconnaître, ce sont toujours les Moermeester qui habitaient ici, n'est-ce pas ? "

La jeune fille ne répondit pas. On eût presque dit qu'elle n'avait pas entendu. Elle regardait toujours Van Bergen. Et une douceur détendit son visage fermé. Elle souleva un loquet, ouvrit toute grande la porte à l'homme.

" Entrez, dit-elle. Vous êtes mon oncle Van Bergen. "

La cuisine était longue, sombre et propre, pauvrement éclairée par une petite fenêtre qui donnait sur les champs. Il y avait, avançant jusqu'au milieu, un feu flamand, orné de barres de nickel et dont la platine portait deux hautes poignées recourbées en crosse. Un feu maigre de charbon de terre y brûlait. Dessus, une cafetière d'émail bleu et blanc, et une ample bouilloire de cuivre rouge, aux chauds reflets. La table était en face, une table de bois couverte d'une grossière mosaïque faite de fragments de carrelage assemblés au ciment. Quatre chaises de bois blanc, le long du mur. Dans un coin près d'une seconde fenêtre fermée, à l'extérieur, d'un lourd volet de bois, était un buffet bas, en chêne, à deux portes, noir à force d'être ciré et qui supportait, sous un globe de verre, une statuelle de sainte Anne en robe violette, maladroitement coloriée ; elle tenait la Vierge enfant par la main. Les murs étaient d'un blanc bleuâtre et froid badigeonnés au lait de chaux.

Vous pourrez y trouver ici un autre extrait http://www.albin-michel.fr/L-Empreinte-du-dieu-EAN=9782226043047

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 13:28

      Voilà un livre qui m'a attiré non pas parce que c'est un polar, ce n'est pas spécialement mon style de livre. Mais parce tout ce passe dans le Nord, et plus précisément à Douai, Lécluse, Hamel, Sin-le-Noble, Monchecourt. Les lieux décrits dans le livre, les Menhirs existent réellement, et la ruelle de l'enfer aussi. Je vous invite à rechercher ses lieux si vous décidez de le lire. Au bas de l'article je mets quelques liens en rapport avec le livre.

Roger Facon signe le premier polar régional fantastique de la collection "mystères en nord". On ne saurait oublier que Dracula, avec l'aide des moines noirs de la ruelle de l'enfer, a séjourné à Douai, qeu des cercles ocultes s'affrontent pour la domination du monde et que le Nord-Pas de Calais, vieille terre flamande, abrite certains des plus grands mystères de l'humanité.

 

le saigneur des pierres

Résumé du livre

Douai, cité médiévale, s'est dotée d'une ruelle de l'enfer... Est-ce pour compliquer, de longs siècles plus tard, l'enquête de l'inspecteur Lebarzyk, du SRPJ de Lille ?

Les cadavres, il est vrai, ont tendance à s'accumuler. Une jeune infirmière " gothique " est découverte égorgée et éventrée au pied des Sept-Bonnettes de Sailly-en-Ostrevent. Un jeune étudiant " gothique " est découvert égorgé et éventré dans les marais de la Sensée... Une autre infirmière disparaît...

Que se passe-t-il vraiment autour du dolmen de Hamel, des menhirs de Lécluse et Oisy-le-Verger en ce printemps 1981 où tout le monde semble avoir changé ? 

 

 

Extrait Chapitre 1

 

Lille, 6 mars. Milieu de la matinée. Romuald Féran, fringuant quinquagénaire, s'engage sur un passage clouté. Un jeune con en Yamaha passe au rouge, il ne le voit pas arriver. Le jeune con le percute au niveau de la hanche gauche. Romuald se retrouve les quatre fers en l'air, sa tête tape la bordure. Il perd connaissance. Il se réveille aux urgences du CHR de Lille.

Visage de l'infirmière qui s'occupe de sa perfusion. Un peu trouble. Mais mignon. Badge sur la blouse, Lola.

- Ne bougez pas... Tout va bien.

Voix de l'infirmière Lola. Chaude. Un peu rauque.

- Je suis...

- Vous êtes dans un lit.
Rire de Lola. Frais. Cristallin.

Féran rentre chez lui le 8 mars. Il a encore des élancements à la base du crâne et est courbatu. Il téléphone à son éditeur. Il a un polar en chantier. L'histoire débute à Los Angeles et s'achèvera à Paris. Il ne sait pas trop comment ni quand... Trop mal au crâne. Son éditeur lui offre les clés de sa villa de Deauville pour s'y refaire une santé. Féran décline poliment l'offre avant de racrocher. Il a la tête qui tourne. Il s'allonge sur le sofa. Douleur à la nuque. Trou noir. Sa nuque est en contact avec le velours du sofa mais il arpente une rue de Roubaix avec un ami.

Non... Il ne rêve pas. Il est à la limite du rêve et du réel. Sur un autre plan de conscience. Oui... Un plan où il ne sait pas comment il le sait mais il sait qu'il s'appelle Monge et où Jules Guesde est bien vivant ! Il sent la chaleur, la vie dans le bras de Guesde qu'il est en train de serrer machinalement. Il le ramène à la gare. Jules est pressé. Son train est dans moins d'un quart d'heure. Il porte une redingote noire. Il a les cheveux longs. Jules est furieux, il s'est encore engueulé avec Jaurès à cause du capitaine... Jules Guesde, personnage mythique pour la gauche nordiste, grande gueule marxiste, partisan du choque frontal avec le patronat ch'ti. Un patronat catho qui n'en suce pas moins le sang de l'ouvrier. Un patronat-vampire en quelque sorte...

L'affaire Dreyfus leur pourrit la vie. 

" Sommnambulisme magnétique... Manquait plus que ca !... " Il laisse passer l'orage. Le train entre en gare. Sa fumée noire de suie les enveloppe. Ils rient comme des gamins. Il aide Jules à grimper dans on wagon. Il court sur le quai en agitant les bras jusqu'à ce que le train disparaisse. Il est fatigué. Il sent la fatigue de l'autre, celui dont il habite le corps, et la sienne se fondre en une seule fatigue. Sensation curieuse. Il rentre chez lui se coucher. Il se regarde dormir. Il se réveille dans le train pour Paris. Il descend gare du Nord pour grimper dans un fiacre. Il s'invite chez Mathieu Dreyfus, le frère du capitaine. Il fait la conniassance de Léonie, sa nouvelle bonne (une somnambule dotée du don de lucidité magnétique, d'après le docteur du Havre qui l'a recommandée à Mathieu Dreyfus.) Elle a vu l'existence de " pièces secrètes " dans le procès du capitaine, elle clame l'innocence d'Alfred Dreyfus, pensionnaire de l'île du Diable.

Au moment de prendre congé de Féran-Monge, Léonie lui glisse à l'oreille : " Méfiez-vous de la ruelle de l'enfer... A Douai. C'est là qu'elle est..."

Il sursaute. 

- Que voulez-vous dire ?

- Chut...

Quelques liens :

 une critique du saigneur des pierres avec quelques photos liées au livre cliquez sur link : link

Ici le facebook de l'écrivain : cliquez sur link link


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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 14:49

J'ai bien aimé lire Flora des Embruns, il s'agit d'un drame psychologique  :


" Vingt ans après avoir largué les amarres en plein drame, Vinoc, ancien patron de pêche, remet sac à terre quelque part dans port de Bigouden. Avec une idée seule en tête : se venger... Dans le passé, la belle Flora l'aurait trompé."


facile et rapide à lire, avec uniquement 158 pages, pour ce livre qui a été imprimé en 2012. L'auteur reconnu dès ses débuts comme l'un des maîtres du roman noir français, Hervé Jaouen excelle aussi dans l'évocation de sa Bretagne natale ou de l'Irlande, son pays d'adoption.  

flora des embruns

 

Résumé du livre

Dans le passé, la belle Flora, serveuse au café des Embruns, aurait trompé son mari, jeune et brillant patron pêcheur, tragiquement disparu peu après. Un drame que nul n'a oublié. Flora moins que personne, qui chaque jour va prier Notre-Dame des Péris-en-mer, pour que s'exauce son voeu : « Qu'il ne revienne jamais ! »
Les années ont passé. Un marin danois, Hans Rosen, surgi de nulle part épie Flora depuis la chambre d'hôtel qu'il a réservée, en face du café des Embruns...

 

Extrait Chapitre 1

 

Débarqué du train de Paris à la gare du chef-lieu, l'homme avait cherché en vain la correspondance sur le panneau des départs. Il s'était renseigné. L'employée l'avait regardé avec des yeux ronds.

- Mais cette ligne a été supprimée il y a plus de quinze ans. On n'assure plus la correspondance. Il faut prendre le car, une compagnie privée. 

- A quelle heure ?

- ça je n'en sais rien .

Mi-intriguée, mi-méprisante, elle lui a indiqué l'adresse de l'arrêt des cars.

- Je crois qu'il y en a un dans la soirée...

Il ne l'a pas remerciée. Il lui a tourné le dos, indifférent. N'eût été son hébétude, il aurait vu dans les yeux de la guichetière, sur fond de dégoût et de crainte mêlés, le portrait d'un type usé : un corps sec, épaules voûtées dans la veste de toile beige d'une taille trop petite - une vieille veste de chasse payée cinq livres dans un rebut anglais -, des mains noueuses, calleuses, de vraies serres, un visage émacié, une barbe de quinze jours sous laquelle la peau était grenue, irritée, des rides creusées, presque bleues, comme teintes au plus profond par le tanin d'un air acide et noir, des cheveux raides comme de la paille sèche, gris clairsemés - une chevelure d'épouvantail -, et des yeux brillants et délavés où trempaient, chauffés à blanc, les couteaux de la haine.

Couteau.

La lame du couteau, dans sa poche droite, était tiède. A son contact, il a trouvé un semblant de conscience.

Il a trainé son sac jusqu'à la gare routière, a pris un billet en prononçant un seul mot - le nom du port -, est descendu au Moulin du Pont. Pour lui cela avait été un mouvement ininterrompu et bref, alors qu'il était resté cloué deux heures et demie sur un banc public et que le trajet, ponctué de nombreux arrêts, avait duré une heure un quart.

Il a marché en direction du port, insensible aux gens, aux facades clinquantes, aux cafés rebaptisés de nom anglo-saxons : Easy Bar, Six O'Clock, Big Ben, Twenty, Scottish...

Une tempête d'été venait de se lever, la bruine poissait les vêtements, les voitures, les vitrines, les toits dont les tuiles faîtières dégoulinaient de fientes de goélands. Plus hardis que jadis, les oiseaux arpentaient les quais de la criée, s'écartant à peine au passage des chariots. La vente du soir - vente de la pêche des côtiers, celle des hauturiers ayant lieu à l'aube - se terminait. Indésirables, les touristes en K-way étaient maintenus à distance par une chaîne.

L'homme a contourné le bâtiment.

Craignant confusément que le rendez-vous écrit sur le sable de sa mémoire ne soit irréel, il a d'abord regardé l'horizon, la brosse penchée des pins insignis à la pointe de Men Brial, l'abri du bateau de sauvetage, le liséré clair de la plage, plus près les tripodes de béton qui protégeaient le port des lames de noroît, puis à quelques pas le bout du quai de la criée et, enfin, flanqué de hautes cheminées, pignons couronnés de briquettes rouges, le café des Embruns tel qu'il l'avait laissé, vingt ans auparavant. 

 


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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 11:12

J'ai passé un bon moment en lisant ce livre qui se lit très facilement, il n'y a pas trop de personnages donc on ne s'embrouille pas. J'ai trouvé le début un peu long à démarer mais après on se prend au jeu des aventuriers. Il nous fait voyager à travers l'Ethiopie, la Chine et d'autres contrées, ce qui est dépaysant pour moi qui ne voyage pas à l'étranger. Les fouilles archéologiques  peuvent parfois nous amener à trouver des objets qui ont un rapport avec les étoiles ....    Voici le résumé et un extrait


Marc-Levy_Le-Premier-jour_0.jpg

Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce que l'on croit savoir de la naissance du monde.

Il est astrophysicien, elle est archéologue.

Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vieet de la nôtre.

Extrait page 286

Ethiopie

L'escale à l'aéroport d'Addis-Abeba n'avait duré qu'une heure. Le temps de faire tamponner mon passeport, de récupérer mon bagage et j'embarquai à bord d'un petit avion, direction l'aérodrome de Jinka.
Les ailes de ce vieux coucou étaient si rouillées, que je me demandais comment il pouvait encore voler. La verrière du cockpit était maculée d'huile. A l'exception du compas, dont l'aiguille gigotait, tous les cadrans du tableau de bord semblaient inertes. Le pilote n'avait pas l'air de s'en inquiéter outre mesure. Quand le moteur toussait, il se contentait de tirer légèrement sur la manette des gaz ou de la repousser, à la recherche du régime qui semblait le mieux convenir. Il avait l'air de voler autant à vue qu'à oreille.

Mais, sous  les ailes défraîchies de ce vieux zinc, défilaient dans un vacarme effrayant les plus beaux paysages de l'Afrique.

Les roues rebondirent sur la piste en terre, avant que nous nous immobilisions au milieu d'une épaisse traînée de poussière. Des gamins s'étaient précipités vers nous et je redoutais que l'un d'entre eux se fasse happer par l'hélice. Le pilote se pencha vers moi pour ouvrir ma portière, jeta mon sac au-dehors et je compris que nos routes se séparaient ici.

A peine avais-Je posé le pied à terre que son avion fit demi-tour, j'eus juste le temps de me retourner pour le voir s'éloigner au-dessus de la cime des eucalyptus.

Je me retrouvais seul au milieu de nulle part, et je regrettai amèrement de n'avoir su convaicre Walter de m'accompagner. Assis sur un vieux fût d'huile, mon sac à mes pieds, je regardai la nature sauvage environnante, le soleil déclinait et je réalisai que je n'avais pas la moindre idée de l'endroit où je où je passerais la nuit.

Un homme en maillot de corps effiloché vint à ma rencontre et me proposa son aide, c'est en tout cas ce que je crus comprendre. Lui expliquer que j'étais à la recherche d'une archéologue qui travaillait non loin d'ici me demanda des prouesses d'inventivité. Je me suis souvenu de ce jeu que nous pratiquions en famille où il fallait mimer une situation ou simplement un mot afin de le faire deviner aux autres. Je n'ai jamais gagné à ce jeu ! Et me voici en train de faire semblant de creuser la terre, de m'enthousiasmer devant un vulgaire bout de bois comme si j'avais découvert un trésor ; mon interlocuteur semblait si affligé que je finis par renoncer. L'homme haussa les épaules et s'en alla.

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