750 grammes
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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 15:29

Un article spécial aujourd'hui contre la fermeture de la papeterie Stora Enso de Corbehem où travail mon mari.

La papeterie qui nous a nourrit depuis 24 ans, va fermer prochainement, la procédure est en cours, les ouvriers y travaillant se battent et montrent qu'ils sont là, que vont ils devenir ? trop d'entreprises ferment. 

Cette usine fait partie d'un grand groupe Finlandais qui a décidé de fermer et comme je dis quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage et c'est bien le cas je vous l'assure. Tout comme la papeterie située dans les Vosges dont on parle à la télé en ce moment qui fait également partie d'un grand groupe Finlandais. Ces 2 grands groupes se connaissent bien et communiquent entre eux.

C'est pourquoi je mets un lien pour une pétition contre la fermeture de Stora Enso, et vous demande de bien vouloir faire un geste pour nous tous car petit à petit tout ferme et il faut lutter contre ça sinon ou allons nous et que deviendrons nos enfants. Cliquer sur link pour aller sur la pétition

 link

Petition Title
Nous demandons de préempter Stora Enso de Corbehem

 

Voilà sur la droite vous cocherez : je confirme l'enregistrement, vous entrerez votre  nom prénom  code postal et adresse mail avant de valider, vous recevrez un mail de confirmation sur lequel il suffira de cliquer pour valider votre signature.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 14:50

Un gâteau yaourt aux amandes simple à faire et bien bon :

gateau amandine 1

Cuisson 30 minutes Four : 150 °


Proportions :

- 4 oeufs,

- une pincée de sel,

- 175 gr de sucre en poudre,

- 1 pot de yaourt,

- 1/2 pot d'huile,

- 50 gr d'amandes en poudre,

- 100 gr de farine,

- 100 gr de maïzéna,

- 1 sachet de levure chimique,

- des amandes éffilées pour la décoration,

- confiture de pêche,

- 1 moule de 26 cm.

 

Méthode :

- Fouettez les oeufs avec le sel et le sucre au batteur électrique, jusqu'à ce que le mélange devienne blanc et mousseux,

- Ajoutez le yaourt et mélanger un peu avec le batteur,

- Ajoutez l'huile et mélanger un peu au batteur,

- Ajoutez délicatement la poudre d'amandes et mélanger à la cuillère en bois,

- Ajoutez délicatement la farine avec la maïzéna et la levure tamisées,

- Versez dans un moule beurré et fariné et enfournez,

- Lorsque le gâteau est cuit et refroidi le tapisser de confiture,

- Y mettre les amandes éffilées au moment de servir.




 


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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 17:56

Un livre que j'ai lu rapidement, amour, suspence, intrigue qui vous tient. Voici le résumé, un lien vers un bel extrait, et une petite interview

 

seras-tu-la 1

 

Seras-tu là ?

" - Papa ?

- Non, Eliott, je ne suis pas ton père.

- Alors qui êtes-vous ?

Lhomme me posa la main sur l'épaule. Une lueur familière brilla dans ses yeux. Il sembla hésiter quelques secondes avant de répondre :

- Je suis toi, Eliott..

Je reculai d'un pas avant de me figer sur place, comme foudroyé, l'homme termina sa phrase : 

- Je suis toi, dans trente ans."

Qui n'a jamais souhaité pouvoir remonter le temps ? Pour réécrire sa vie et changer son destin.

Pour en lire un extrait :

Le lien n'est pas très visible mais je ne peux en changer la couleur

link

 

Interview de Guillaume Musso à propos de Seras-tu là ? , Mai 2006




 


   

     

 


 

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 15:00

      On passe un très bon moment en lisant ce livre qui se lit très facilement, c'est une histoire d'amour où un mystère enveloppe la belle et la bête, qui fait que l'on a du mal à le refermer. J'ai recopié plus bas le début du premier chapitre qui donne déjà envie d'en savoir plus. C'est un livre qui est paru en septembre 2005 et que j'ai emprunté dans ma médiathèque.

      Magie des mots et des atmosphères, force des émotions et des personnages, cette envoûtante et singulière histoire d'amour est un véritable enchantement.

 mes nuits ne sont pas les vôtres

 

 

De nos jours, dans un château au coeur de la forêt, un homme défiguré et une jeune femme prénommée Belle nouent une relation étrange, faite d'amour, de crainte et de mystère. 


 

    Résumé du livre

Par un soir de neige, la voiture de Bernard Beaumont tombe en panne sur une route isolée. Après une marche à travers les bois, il aperçoit une demeure éclairée. Il frappe. Pas de réponse. Il entre dans un salon somptueusement décoré. Désert, en apparence. Il téléphone à sa fille, Belle, afin qu'elle lui envoie du secours. Par maladresse, il casse une rose dont les pétales sont ornés de diamants et les dérobe. Une voix masculine résonne, alors. Affolé, Bernard s'enfuit... Le surlendemain, le portable de Belle sonne. Un inconnu lui annonce que son père a commis une faute. Si elle veut lui éviter d'être puni, elle doit se présenter au château de la Licorne. Belle accepte l'étrange rendez-vous. Mais en découvrant son hôte, elle ne peut cacher son effarement. Qui est cet homme au visage brûlé ? Pourquoi vit-il en reclus ? Et pourquoi va-t-il peu à peu fasciner sa visiteuse ? 

 

 

chapitre 1

Bernard Beaumont activa les essuie-glaces de sa voiture. La neige commençait à tomber. Il ralentit l'allure en espérant qu'un panneau lui indiquerait une station-service. Ce n'était pas son genre de se laisser surprendre mais, obnubilé par ses soucis, il avait conduit comme un automate en oubliant d'emplir son réservoir. S'il ne trouvait pas de pompe, il quitterait l'autoroute dès la prochaine sortie. Pendant une dizaine de kilomètres, il continua de ruminer son tourment. Après-demain, il devrait affronter son banquier. Qu'allait-il lui dire et quelles garanties pourrait-il lui donner ? Sa dernière chance venait de s'envoler. Bernard avait beau chercher une solution pour échapper au dépôt de bilan, il n'en voyait aucune. Les flocons étaient de plus en plus denses, quand il aperçut un panneau indiquant une échappée. Il ralenti, s'arrêta au péage automatique, glissa quelques pièces de monnaie dans la corbeille en tôle. La barrière s'ouvrit sur une départementale déserte. Pestant contre sa négligence, il s'y engagea. Les mains cripées sur le volant, il se pencha en avant pour mieux discerner la chaussée devenue blanche. En dépit des phares la visibilité était quasi nulle. Aucun véhicule ne le croisait, aucun ne le suivait. Face à sa solitude, il s'inquiéta un peu plus. Le voyant d'essence était au rouge depuis longtemps lorsque le véhicule s'arrêta après quelques hoquets .

- Merde ! s'écria Bernard qui avait juste eu le temps de se ranger sur le bas-côté.

Exaspéré, il ferma les yeux. C'était un mauvais rêve ! Il fouilla ses poches, à la recherche de son téléphone portable. Sa secrétaire trouverait un moyen de le faire dépanner. Encore fallait-il lui indiquer où il se trouvait ! Il se souvenait d'avoir lasissé derrière lui Saumur, Langeais, Tours. Il appuya sur les touches de l'appareil. Aucun réseau. Après plusieurs essais, il renonça. Deux solutions s'offraient à lui : attendre dans la voiture au risque de se transformer en stalactite ou se diriger vers le prochain village avant la nuit. Il ferait du stop au cas où passerait une automobile.

Après avoir verrouillé les portières, il enfonça les mains dans les poches de sa parka, s'engagea sur la chaussée. Quelques minutes okys tard, il entendit le bruit d'un moteur qui venait en sens inverse. Traversant la route, il fit signe au conducteur de s'arrêter. Celui-ci ralentit, hésita, accéléra.


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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 16:29
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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 17:00

Envie d'un dessert qui va vite à faire :

crème vanille praliné3

Pour environ 10 ramequins

Préparation : rapide

Temps de repos : 2 heures minimum au réfrigérateur


Pour cela il vous faut :

 

- 16 morceaux de sucre,

- 1 litre de lait,

- 2 sachets de pudding powder non sucré (crème à tarte),

- 1 boite de crème dessert au praliné (570 grammes),

- des vermicelles au chocolat pour la décoration.

 

Méthode :

 

- Versez les 2 sachets de pudding dans un bol, y ajouter un peu de lait et mélanger pour les dissoudre,

- mettre le sucre dans une casserole avec le lait restant,

- porter à ébulition le lait en mélangeant pour que le sucre ne n'attache pas,

- dès le premier bouillon retirer la casserole du feu et y verser le pudding dissout tout en mélangeant rapidement,

- remettre à chauffer jusqu'à ébulition et mélanger pendant 2 minutes,

- verser dans les ramequins jusqu'au 3/4, crème vanille praliné2

- lorsqu'ils sont quasimenent refroidis y ajouter 2 c à s de crème dessert,

- mettre au réfrigérateur 2 heures,

- ajoutez les vermicelles au moment de servir.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 16:34

 

J'ai aimé lire ce livre qui se lit très facilement, une intrigue par son un retour dans le passé, de l'amour, du suspence , on s'installe très vite dans l'histoire qui nous tient. Vous trouverez le résumé, j'ai mis un lien qui vous permettra d'en lire un  bel extrait ainsi qu'une petite interview.

 

 

seras-tu-la 1

    Seras tu là ?

Et si on nous donnait la chance de revenir en arrière ?

" - Papa ?

- Non, Eliott, je ne suis pas ton père ?

- Alors, qui êtes vous ?

L'homme me posa la main sur l'épaule. Une lueur familière brilla dans ses yeux. Il sembla hésiter quelques secondes avant de répondre : 

- Je suis toi, Eliott..

Je reculai d'un pas avant de me figer sur place, comme foudroyé, l'homme termina sa phrase :

- Je suis toi, dans trente ans."

Pour l'extrait cliquer sur le lien ci-dessous :

http://www.guillaumemusso.com/upload/pdf/serastula.pdf

Interview de Guillaume Musso à propos de Seras-tu là ? , Mai 2006




 


   

     

 

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 19:22

 

La lecture de "La cabane de l'enfer" de Chevy Stevens, pour ceux qui aiment les livres à suspenses et angoissants, il est super et se lit très vite, on est tout de suite dans le bain, l'histoire d'une jeune femme kidnappée et séquestrée pendant presque 2 ans par un psychopathe.... Un suspence terrifiant qui rappelle des sinistres faits divers.

 

la cabane de l'enfer3

 

 

 

Voici le résumé de l'histoire pour vous mettre l'eau à la bouche :

Ce dimanche-là, Annie, agent immobilier de 32 ans, avait prévu de vendre une maison grâce à une journée portes ouvertes. Mais son dernier client, un homme qui prétend s'appeler David, la fait monter de force dans sa camionnette. Annie vient d'être enlevée. Son ravisseur l'emmène au cœur de la forêt et l'emprisonne dans une cabane. Son calvaire va commencer...

Et voici également un extrait :

 

Première séance

Il faut que je vous dise, docteur. Ce n'est pas la première fois que je vois un psy depuis mon retour. Quand je suis rentrée chez moi, mon médecin traitant m'en a recommandé un qui n'était pas piqué des vers. Il a d'abord voulu me faire croire qu'il ne savait pas qui j'étais. N'importe quoi. Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas savoir qui je suis. Je ne peux pas mettre un pied dans la rue sans qu'un crétin de photographe, planqué derrière un buisson, pointe son téléobjectif. Avant toute cette histoire, personne ou presque ne savait où se trouvait l'île de Vancouver. A fortiori Clayton Falls. Aujourd'hui, l'île est devenue le lieu de l'enlèvement. 
Pour en revenir au psy en question, son cabinet était à l'image du bonhomme. Des canapés en cuir noir, des plantes en plastique, un bureau chromé. Tout pour mettre le patient en confiance. Pas un papier qui traînait. À part son sourire de travers, tout était recta chez lui. C'est d'ailleurs curieux qu'un type aussi maniaque n'ait jamais cherché à se faire rectifier les dents. 
Il a commencé par me poser des questions sur ma mère avant de me donner une pochette de feutres pour que je dessine la couleur de mon ressenti. Quand je lui ai demandé s'il se moquait de moi, il m'a dit que c'était normal de refouler mes sentiments, que je devais « prendre la thérapie à bras-le-corps ». Qu'il aille se faire foutre avec sa thérapie. J'ai tenu deux séances avant de claquer la porte, sans savoir si je devais le tuer ou me suicider. 
Bref, j'ai attendu le mois de décembre, quatre mois après mon évasion, pour retenter l'expérience avec vous. J'avais fini par me résigner à rester la tête à l'envers, mais je dois avouer que l'idée de passer le restant de mes jours dans cet état ne me réjouissait pas vraiment… Et puis j'ai bien aimé ce que vous avez écrit sur votre site. J'ai trouvé ça plutôt drôle pour une psy. En plus, vous aviez l'air sympa sur la photo. Et vous avez de belles dents. Et pas un tas d'initiales incompréhensibles accolées à votre nom en guise de pedigree. Je ne cherche pas le meilleur psy de la terre, ni le plus connu. Rien à foutre de l'ego, sans parler du prix des consultations. Je me fiche aussi que ce soit à une heure et demie de voiture de chez moi. Ça m'oblige à sortir de Clayton Falls, à condition de semer les photographes. 
Ne vous bercez quand même pas d'illusions. Ce n'est pas parce que vous avez l'air d'une petite grand-mère que ça m'amuse d'être ici. Au passage, vous seriez parfaite avec des aiguilles à tricoter. Et puis vous voulez que je vous appelle par votre prénom. Laissez-moi deviner… Vous appeler Nadine est censé me convaincre qu'on est copines ? C'est ça ? Que je peux tout vous raconter, même les trucs que je préférerais oublier et dont je n'ai aucune envie de parler ? Désolée, mais je ne vous paye pas pour être ma copine et je préfère continuer à vous appeler docteur. 
Tant qu'on y est, mettons-nous d'accord sur les règles du jeu avant de commencer à rigoler une bonne fois pour toutes. Je ne marche que si c'est moi qui décide. Pas de questions. Même pas en douce, du genre : « Quel effet ça vous faisait quand… » Je suis d'accord pour tout vous raconter depuis le début, et si j'ai besoin de votre avis, c'est moi qui vous sonne. OK ? 
Un dernier point, avant que vous ne me posiez la question. Non, docteur, je n'ai pas toujours été aussi chiante. 

Tout a commencé le premier dimanche d'août. J'avais décidé de m'octroyer une grasse matinée ce jour-là et Emma, mon golden retriever, ronflait doucement à côté de moi. À l'époque, je travaillais comme une dingue sur un gros projet immobilier en front de mer. Une centaine d'appartements, ce qui est beaucoup pour Clayton Falls. Je n'étais pas seule sur le coup, et je ne savais pas qui était l'agence concurrente. Le promoteur m'avait appelée le vendredi pour me dire qu'ils avaient beaucoup aimé ma présentation et qu'ils me donneraient la réponse dans quelques jours. J'étais quasiment sûre de décrocher la timbale, j'étais déjà prête à sabler le champagne. À vrai dire, je n'aime pas trop le champagne, la première fois que j'en ai bu, à un mariage, j'ai fini à la bière. Rien de plus classe qu'une demoiselle d'honneur en robe de satin qui boit de la bière au goulot. Vous devriez essayer. Quoi qu'il en soit, j'étais sûre que ce projet allait me transformer en une vraie femme d'affaires. Changer mon eau en vin. Ou plutôt ma bière en champagne. 
Il avait plu toute la semaine, le temps était enfin beau et chaud, assez pour que je porte mon tailleur préféré. Un ensemble jaune pâle, d'un tissu incroyablement doux, qui donne l'impression que j'ai les yeux noisette alors qu'ils sont d'un brun parfaitement quelconque. En général, j'évite de me mettre en jupe parce que je ressemble à une naine avec mon mètre cinquante-trois, mais ce tailleur-là m'allonge les jambes et j'avais même mis des talons. Je sortais de chez le coiffeur, j'avais une coupe courte qui m'allait très bien et je me souviens d'avoir poussé un petit sifflement en me regardant une dernière fois dans la glace de l'entrée, à l'affût de cheveux blancs. J'ai eu trente-deux ans l'an dernier, mais les cheveux noirs, ça ne pardonne pas. Le temps d'embrasser Emma – il y a des gens qui touchent du bois, moi je touche ma chienne – et j'ai quitté la maison. 
La journée s'annonçait plutôt tranquille, j'étais censée organiser une journée portes ouvertes chez des clients. J'aurais préféré ne pas bosser, mais mes clients étaient pressés de vendre. Un couple d'Allemands très sympas, la femme m'avait même préparé un gros bavarois au chocolat, alors je pouvais bien faire ça pour eux. 
Luc, mon copain, devait venir dîner ce soir-là en sortant du boulot. Pour info, il tient un restau italien. Il avait travaillé tard la veille et je lui avais envoyé un texto du style : « Trop contente de te voir ce soir. » Au début, je voulais lui en écrire un avec des icônes comme il m'en envoyait tout le temps, mais je trouvais les motifs un peu trop cuculs, des lapins, des écureuils ou des grenouilles en train de s'embrasser, alors j'ai fini par me rabattre sur un texto normal. Je suis plutôt expansive de nature, mais avec ce projet de résidence en front de mer, je le négligeais un peu depuis un moment. Luc n'est pas du genre à se plaindre, mais comme j'avais récemment annulé deux ou trois rancards à la dernière minute, j'avais envie de me faire pardonner. 
J'étais en train de me battre avec les pancartes pour l'opération portes ouvertes, que j'essayais de fourrer dans mon coffre sans me mettre de la terre partout, quand mon portable a sonné. Je me suis précipitée sur mon sac en pensant que c'était peut-être le promoteur. 
— Tu es chez toi ? 
Ma mère. 
— Sur le départ. Je vais chez des clients… 
— Tu continues à vendre des maisons ? On se posait la question avec Val et elle me disait qu'elle ne voyait plus tes pancartes nulle part. 
— Tante Val ? 
Il faut vous dire que maman s'engueule avec sa sœur plusieurs fois par an. À chaque fois, elle décide de ne plus jamais lui parler de sa vie. 
— Figure-toi qu'elle m'a invitée à déjeuner l'autre jour comme si de rien n'était, après m'avoir insultée la semaine dernière, mais je n'ai rien dit. Avant même qu'on ait commandé, elle me sort que ta cousine vient de vendre une propriété sur le front de mer. Tu le crois, ça ? Val prend l'avion demain pour Vancouver, elles vont aller faire du shopping sur Robson Street. Tu peux être sûre qu'elles vont s'offrir des vêtements de marque. 
Un-zéro pour tante Val. Je me suis pincée pour ne pas éclater de rire. 
— Tant mieux pour Tamara. De toute façon, elle aurait l'air d'une princesse même vêtue d'un sac de pommes de terre. 
Je n'ai pas revu ma cousine depuis qu'elle a quitté l'île à la fin du lycée, mais tante Val passe son temps à nous envoyer des photos par Internet pour nous montrer à quel point ses enfants sont beaux et ont réussi. 
— J'ai dit à Val que tu étais plus conventionnelle dans tes goûts.
— J'ai des placards pleins de vêtements, maman, et… 
Je me suis arrêtée à temps. Pas question de me laisser embarquer là-dedans. Je n'avais pas du tout envie de parler fringues avec quelqu'un qui se met sur son trente et un pour aller chercher le courrier. C'était perdu d'avance. Maman est encore plus petite que moi, mais je ne fais pas le poids avec elle. 
— Avant que j'oublie, tu pourras venir déposer ma machine à expressos ? 
Elle n'a pas répondu tout de suite. 
— Tu veux dire, aujourd'hui ?
— Oui, maman. 
— C'est que j'ai invité des voisines à prendre le café demain. Tu as le don de tomber à pic, ma fille. 
— Désolée, maman, mais Luc dort ce soir à la maison et je voudrais pouvoir lui servir un café demain matin. Je croyais que tu me l'empruntais uniquement le temps de t'en acheter une… 
— Oui, mais on n'a pas eu le temps, avec ton beau-père. Je vais être obligée d'appeler mes amies pour décommander. 
Super. Maintenant, c'était moi la sale conne. 
— C'est bon, je me débrouillerai autrement. Je passerai la prendre dans la semaine.
— Merci, Annie chérie. 
Les actions de la « sale conne » venaient de regrimper en flèche. 
— Il n'y a pas de quoi, mais j'en aurai besoin… 
Inutile, elle avait raccroché. 

J'ai fourré mon portable dans mon sac en grinçant des dents. C'est toujours le même scénario, elle me raccroche au nez quand elle ne veut pas entendre la suite. 
Je me suis arrêtée à la station-service du coin pour acheter un café et des magazines. Ma mère adore la presse people, moi j'en achète rarement. Histoire de passer le temps entre deux visites. Je me souviens de la photo d'une fille disparue sur la couverture d'un de ces magazines. En voyant son sourire, je me suis dit qu'elle devait être comme tout le monde avant que la planète entière s'intéresse à elle. 
J'ai passé ma journée à attendre le chaland. Les gens préféraient sans doute profiter du beau temps et j'aurais dû les imiter. Dix minutes avant l'heure de remballer, j'ai commencé à rassembler mes affaires. J'allais mettre les prospectus dans mon coffre quand une camionnette beige s'est garée dans l'allée, juste derrière ma voiture. Un type dans les quarante-cinq ans s'est approché de moi avec un grand sourire. 
— Je vois que vous alliez repartir. C'est ma faute, je m'y prends toujours au dernier moment. Ça vous ennuierait que je visite rapidement ? 
J'ai failli refuser. J'avais envie de rentrer et je devais encore aller faire des courses, mais il m'a vue hésiter et il s'est planté devant la maison, les mains sur les hanches.
— Ouah ! 
J'en ai profité pour le regarder en douce. Son pantalon de toile n'avait pas un pli, ce qui plaidait en sa faveur. Personnellement, j'ai tendance à plier les vêtements directement en les sortant du sèche-linge. Je me suis demandé pourquoi il portait un blouson, même léger, par un temps pareil. Il avait des baskets d'un blanc immaculé et une casquette d'un club de golf local. S'il en était membre, ça signifiait qu'il avait de gros moyens. Les opérations portes ouvertes attirent pas mal de promeneurs du dimanche, mais j'ai aperçu un magazine immobilier coincé derrière le pare-brise de sa camionnette et je me suis dit que je n'avais rien à perdre.

 

      N'hésitez pas à me donner vôtre avis si vous le lisez ou si vous l'avez lu. 

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 17:00

Voici ma recette de yaourts extra à la vanille :

jpg.yaourts.jpg

Proportion :

- 1 litre de lait entier,

- 1 gousse de vanille,

- 1 yaourt nature,

- 4 c à s de sucre de canne.

 

Méthode :

- dans une casserole mettre le lait entier,

- fendre la gousse de vanille en deux et mettre les grains dans le lait ainsi que la gousse,

- faire chauffer le lait jusqu'à ébulition puis arrêter de chauffer,

- laissez le lait refroidir en veillant au départ qu'une peau ne se forme pas,

- otez la gousse de vanille

- dans un récipient mettre le yaourt, le mélanger,

- ajoutez le lait en mélangeant,

- ajoutez le sucre de canne,

- verser dans les pots

- mettre la yaourtière en route pour la nuit.

Vous obtiendrez des yaourts au goût incomparable de vanille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 14:40

Une petite envie de madeleines à la fleur d'oranger:

madeleines fleur d'oranger 2

 

Préparation : rapide

Temps de repos : 2 heures

Cuisson : 10 à 12 minutes                                      Température : 180 °

Proportions :

- 2 œufs,

- 1 pincée de sel,

- 110 gr de sucre,

- 1 c à s d’eau de fleur d’oranger,

- 100 gr de farine,

- 1 c à c de levure chimique,

- 100 gr de beurre,

 

Méthode :

 

- Faire fondre le beurre,

- Battre au batteur les œufs avec le sel et les sucres pour obtenir un mélange      blanc et mousseux,

- Ajouter la farine et la levure tamisées,

- Ajouter le beurre fondu refroidi,

- Bien mélanger la pâte et la battre un peu,

- Laisser reposer la pâte à température ambiante pendant 2 heures,

- battre à nouveau un peu la pâte,

- Verser dans les empreintes,

- Mettre au four 10 à 12 minutes,

- Démouler et laisser refroidir sur une grille.

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